Rosier Grimpant Alchymist

Le Rosier Alchymist est une variété hybride moderne, dont les roses rappellent par leur forme et leur parfum celles des rosiers anciens. Il ne fleurit qu’une fois, en juin- juillet, mais croule sous une abondance de grandes roses très doubles, d’un jaune abricot pâle fardé de reflets orange-rosé au centre. Sa ramure souple et ramifiée et son développement modéré permettent de le conduire en grimpant, mais aussi en grand arbuste de haie fleurie. Une variété très rustique, solide et vigoureuse, qui accepte les sols pauvres.

Ce grand rosier au feuillage semi-persistant est une obtention de Kordes en Allemagne, datant de 1956. Ce merveilleux hybride moderne, rattaché à la famille des Rosa (x) Wichuraiana, montre un port ample et souple. Il atteindra  2.50m à 3.50m de hauteur pour une envergure de 1 à 2 m, selon les conditions de culture. Ses longues tiges sombres sont souples et couvertes d’un jeune feuillage bronze au débourrement, devenant par la suite vert foncé, de texture assez coriace. Sa résistance aux maladies est assez bonne, mais il semble un peu sensible au marsonia s’il est palissé contre un mur trop ensoleillé. Les fleurs de ce grimpant, à floraison unique, se forment en juillet. Elles naissent sur de courtes pousses de la 2ème année, en boutons orangé doux. Elles s’épanouissent en grandes coupes très doubles, de 9 cm de diamètre, formées de quartiers de petits pétales jaune abricot plissés à l’ancienne, virant au rose nuancé d’orange plus soutenu au centre. Sous l’effet du soleil, elles pâlissent dans une teinte crème. Elles sont toutes différentes, créant un bel effet de camaïeu très doux,  le long des tiges flexibles. Résistantes à la pluie, elles sont auréolées d’un doux parfum fruité.  Les petits fruits qui font le régal des oiseaux à la mauvaise saison sont en réalité des faux fruits charnus appelés cynorrhodons.

‘Alchymist’ est un rosier majestueux, épanoui et doté de la force des tendres, malgré ses rameaux armés d’épines qui partent à l’assaut des vieilles pierres. Comme les autres grands rosiers, à l’image de Gishaine de Féligonde avec lequel il s’accorde si bien, il est incomparable pour donner un petit air d’abandon planté au-dessus des massifs un peu trop stricts. C’est un compagnon idéal pour un viel arbre fruitier, un petit pilier et les cabanons auxquels il donne un charme fou. Palissé sur une arche, près de la terrasse, il constituera un passage poétique et parfumé. Comme sa floraison ne dure qu’un mois, on pourra le marier à une clématite à grandes fleurs dont la floraison estivale prendra le relais jusqu’en automne. Comme il est aisé de lui garder un port buissonnant, on pourra aussi le planter dans une haie mixte, en compagnie de viornes, de seringats ou de lilas.